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Comment trouver son Ikigaï ? 🌟 5 questions à se poser pour ne pas se tromper sur sa mission de vie 🙌

La langue française est remplie d’anglicismes en tous genres. Nous adorons parler de « Mindset » plutôt que d’état d’esprit, dire « What the fuck » ou « Ok » dès que l’occasion se présente. Mais l’anglais n’est pas la seule langue qui s’est invitée dans notre quotidien : le latin, cette langue morte qu’on nous conseillait d’apprendre au lycée fait parfois quelques apparitions surprises : agenda, memento… Et bien sûr, comme nous aimons la diversité, nous empruntons de nombreux mots à d’autres cultures. Aujourd’hui, c’est un mot en provenance du Japon que je vais utiliser puisque dans cet article, je vous parle d’un concept japonais bien connu dans l’entrepreneuriat et je vous explique comment trouver son Ikigaï ou sa « mission de vie ».

Iki.. quoi ?

Peut-être que vous n’en avez jamais entendu parler. Même si le concept est de plus en plus populaire, rares sont les patrons qui gagnent à vous parler de l’Ikigaï en toute bienveillance, et vous allez vite comprendre pourquoi. Pourtant, je pense sincèrement qu’en plus d’être un bon point de départ pour entamer son développement personnel, trouver son Ikigaï peut permettre à n’importe qui d’être heureux et épanoui dans son travail, mais aussi dans sa vie de tous les jours.

L'Ikigaï, c'est quoi exactement ?

On traduit souvent le mot « Ikigaï » par « joie de vivre » ou « raison d’être ». Ces notions profondément étant liées, on peut facilement imaginer qu’il s’agit d’un doux mélange des deux. 

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Personnellement, j’aime beaucoup parler de « mission de vie », car l’Ikigaï est le point de convergence de ce que vous aimez, ce que vous savez faire, ce qui peut payer vos factures et ce qui vous rend utile au monde. 

On utilise souvent le schéma suivant pour l’expliquer.

ikigai

Pourquoi ce concept est-il devenu si populaire ?

Si autrefois, on en entendait si peu parler, c’est parce que trouver son ikigaï et le vivre n’était pas aussi simple qu’aujourd’hui. Avec l’arrivée d’Internet, de nouvelles opportunités professionnelles ont vu le jour et force est de constater que nous sommes bien plus nombreux qu’auparavant à pouvoir le vivre. 

Vous le savez si vous me suivez depuis un moment : je suis convaincue que le web peut permettre à n’importe qui de vivre de sa passion, et l’Ikigaï est profondément rattaché à cette idée d’aimer son travail.

C’est chez les entrepreneurs qu’on en parle le plus, car souvent, ce sont d’anciens salariés qui ont vécu un burn-out ou une dépression assez importante, et qui ont longtemps négligé leur épanouissement personnel pour finalement réaliser que ça les empêchait d’être heureux. 

C’est pour cette raison que dès l’instant où on a décidé de trouver son Ikigaï, les choses semblent curieusement s’arranger. Mais entre comprendre le concept et mettre le doigt dessus, il y a tout de même pas mal d’étapes intermédiaires.

Comment trouver son Ikigaï peut permettre de changer de vie

Trouver son Ikigaï peut nous permettre de nous épanouir et d’être heureux (presque) au quotidien. Même si le travail n’est pas supposé être le point central de nos vies, il serait peu stratégique d’ignorer le fait qu’il représente une bonne partie de nos journées. Il contribue également à notre équilibre mental, car quand on ne fait rien, on finit naturellement par ruminer et par avoir le sentiment que notre vie n’a aucun sens.

Prendre conscience de notre raison de vivre

« Pourquoi vivre ? De toute façon, on va tous mourir. » J’ai souvent pensé ça parce que je suis un peu glauque et thanatophobe sur les bords (c’est un mot intelligent pour dire que j’ai peur de la mort). 

Je pense trop souvent au sens profond de la vie, et même aujourd’hui encore, il m’arrive de m’interroger pendant de longues heures. Mais je suis beaucoup moins fataliste et négative qu’auparavant. 

En créant ce blog, je pense avoir trouvé ma mission de vie, et je réalise qu’en plus d’avoir un travail super cool, j’ai surtout trouvé ma raison de vivre.

Aujourd’hui, je ne pense plus que vivre ne sert à rien, parce que j’ai conscience que chaque jour est une nouvelle opportunité pour moi d’exercer ma mission. 

Bon, ok, ça sonne très spiritualité de compteur, mais c’est ma nouvelle réalité. Trouver son Ikigaï, c’est trouver sa raison d’être, sa raison de vivre… C’est comprendre le sens de son existence et savoir exactement ce qu’on a à faire sur Terre. 

Et même si le concept se rattache principalement à la vie professionnelle, il permet un épanouissement total qui a largement dépassé mes espérances.

Mener une vie qui a du sens pour nous

Une fois qu’on est parvenu à trouver son Ikigaï, c’est toute notre vision du monde et de la vie qui change. 

En plus d’avoir une raison de vivre pleinement satisfaisante, on a la chance de pouvoir mener une existence qui fait sens avec notre caractère, nos goûts, notre personnalité. C’est comme si, soudainement, on avait l’impression d’être vraiment à sa place dans le monde.

Et pas besoin d’être Nelson Mandela pour se sentir utile. On est sur la bonne voie quand on réalise que ce qu’on fait suffit à notre épanouissement personnel et qu’on ose s’avouer qu’on est heureux, qu’on se lève tous les matins pour les bonnes raisons et jamais par obligation. 

Trouver son Ikigaï, c’est découvrir sa passion et parvenir à la placer au centre de sa vie, tout simplement.

Peut-on se tromper d'Ikigaï ?

Oui. J’en suis persuadée. Personne n’est infaillible. Nos croyances personnelles nous jouent souvent des tours, et il peut tout à fait arriver qu’on se trompe sur ce concept. D’ailleurs, j’en profite pour vous dire que trouver son Ikigaï se fait rarement instantanément. On tâtonne souvent un bon moment avant de mettre le doigt dessus et d’avoir une véritable prise de conscience à ce sujet.

Les signes qu'on n'a pas encore trouvé son Ikigaï

Parfois, on pense avoir (enfin) réussi à trouver son Ikigaï, mais curieusement, on se trompe. Il faut dire que les possibilités sont illimitées dans ce monde, il est donc tout à fait naturel de se tromper. 

C’est ce qui m’est arrivé quand je me suis lancée corps et âme dans la rédaction web, avant de réaliser que je m’étais construite une véritable prison dorée. 

Certains signes m’ont donné la puce à l’oreille, aussi, je reste persuadée que nous sommes nombreux à nous tromper la première fois que nous nous lançons à la recherche de notre mission de vie.

On pense l’avoir trouvé, mais on a quelques doutes. Dans ce cas, il est donc fort probable que vous vous soyez trompé si votre travail est un peu un fardeau pour vous. Sans pour autant aller jusqu’au burn-out, se sentir emprisonné et se forcer continuellement à travailler est bien la preuve que quelque chose cloche. 

L’Ikigaï est rempli de bienveillance et ne vous fera jamais vous sentir mal de quelque manière que ce soit. Si jamais vous vous reconnaissez dans ces paragraphes, alors les 5 questions qui suivent vont sûrement vous aider à en savoir plus sur votre situation actuelle.

Un concept qui demande une certaine connaissance de soi

On ne va pas commencer à se mentir : pour trouver son Ikigaï, il faut déjà avoir une certaine connaissance de soi. 

Comme nous sommes nombreux à errer sur Terre comme des âmes perdues, c’est souvent bien plus facile à dire qu’à faire. Par ailleurs, il n’est pas impossible que ce soit que le trouver vous en apprenne beaucoup sur vous et ce que vous voulez vraiment. Se rapprocher de l’Ikigaï demande du temps et de l’énergie.

Plus qu’un banal concept japonais, c’est une véritable introspection personnelle qui demande parfois de véritables démarches de développement personnel. 

Certains devront même faire appel à des coachs pour s’en rapprocher. Ce n’est donc pas du tout quelque chose à prendre à la légère. On parle du sens de la vie ici, et vous vous doutez bien que ce n’est pas aussi simple que de choisir une nouvelle paire de boucle d’oreilles.

5 questions à se poser pour savoir si on a réussi à trouver son Ikigaï

Vous l’aurez compris, trouver sa mission de vie peut s’avérer bien plus compliqué qu’on l’imagine. Personne n’est à l’abri d’une erreur de jugement, et il n’est pas rare de se tromper ! Pour cette raison, j’ai décidé de vous expliquer comment trouver son Ikigaï et surtout comment être certain de l’avoir trouvé en vous posant ces 5 questions simples mais indispensables.

1

Est-ce que j'aime profondément ce que je fais ?

C’est le point le plus fondamental qui soit. Aimez-vous sincèrement votre travail ? Êtes-vous passionné par ce que vous faites ? Si la réponse qui vous vient d’instinct est « Non », alors c’est bien souvent le signe qu’on a pas encore réussi à trouver son Ikigaï

Si tel est votre cas, n’ayez pas peur de prendre un peu de temps pour lister les choses qui vous plaisent et qui vous amusent. Et surtout, gardez en tête que rien (absolument RIEN) n’est impossible.

2

Suis-je vraiment doué dans ce domaine ou ai-je de grandes difficultés ?

Il arrive fréquemment qu’on ait des facilités naturelles dans les domaines qui nous intéressent le plus. Ca tient d’un constat simple : en tant que « passionné », on se met plus facilement à s’exercer ou à se renseigner sur le sujet qui nous inspire. 

Il n’est pas impossible de trouver son ikigaï dans un domaine qu’on découvre en tant que grand débutant, mais si vous avez de trop grosses difficultés qui vous empêchent de vous améliorer et que ça a tendance à créer chez vous une profonde frustration, c’est peut-être que ce n’est pas tout à fait pour vous.

3

Est-ce que ça me rapporte suffisamment d'argent pour vivre convenablement ?

On peut exercer la profession la plus fascinante du monde, mais si elle ne nous rapporte rien financièrement, on risque vite de perdre espoir. Même si l’argent est un sujet tabou en France, il faut être raisonnable : impossible de vivre sans. 

Trouver son Ikigaï, c’est aussi trouver un moyen de gagner sa vie correctement, d’avoir au minimum de quoi se nourrir et payer son loyer. J’ai tendance à penser que l’Ikigaï est rattaché à la richesse, qu’elle soit intérieure ou matérielle. Les deux sont importants, et il faut bien le prendre en compte. Si votre passion ne rapporte pas un minimum d’argent ça ne peut malheureusement pas fonctionner.

4

Mon métier est-il vraiment utile au monde ?

En voilà une drôle de question. Il faut admettre qu’on ne se la pose pas assez. Rassurez-vous tout de suite : pas besoin d’être président pour être utile au monde. N’importe qui a quelque chose à apporter, même si ça paraît futile de prime abord. Votre objectif d’ailleurs n’est pas d’avoir un impact sur la planète entière. 

Trouver son Ikigaï, c’est exercer une profession qui aide son prochain d’une manière ou d’une autre. Quand on entend ça, on pense « missions humanitaires », mais tout est possible. Vous pouvez très bien changer le monde à votre manière, en vous concentrant sur une « petite portion » de la population seulement !

5

Ai-je envie de me lever le matin pour accomplir ma mission ?

Là encore, c’est une question importante. Trouver son Ikigaï, c’est avoir hâte de se lever pour commencer sa journée. C’est ne jamais avoir l’impression de se forcer, de faire semblant. 

C’est voir chaque nouveau jour qui se lève comme une opportunité de profiter de la vie, et de faire ce qu’on aime. Je pense sincèrement que l’Ikigaï a le pouvoir de vous sortir du lit. A partir du moment où vous répondez « oui » à cette question, il n’y a sans doute pas plus de questions à se poser. Vous y êtes, ça y est.

Question bonus : Je n'ai pas encore trouvé mon Ikigaï, est-ce grave docteur ?

Peut-être que tout ça vous a finalement fait réaliser que vous êtes encore loin du compte. Mais pas de panique. N’oubliez pas que trouver son Ikigaï est souvent un long processus : il faut sortir de sa zone de confort, s’essayer à diverses activités avant de trouver sa mission de vie. 

Dans certains cas, on peut le trouver rapidement mais il n’est pas rare d’ouvrir les yeux à un âge plus avancé. Ce qui compte, c’est que vous partiez à sa recherche. Donnez-vous le temps de mettre le doigt dessus, et vous verrez qu’un jour ou l’autre, vous finirez par le trouver.

J'espère que cet article vous aura plu !

Pensez-vous que trouver son Ikigaï est compliqué ? Avez-vous réussi à trouver le vôtre ?
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Une réponse

  1. C’est une question qui me trotte beaucoup dans la tête pour le moment ! J’ai quitté le salariat, et en temps que bonne slasheuse qui se respecte, j’ai du mal à avancer face à toutes les possibilités qui existent devant moi. J’ai du mal à fermer des portes, et des projets qui ne sont pas du tout connectés. Aujourd’hui j’ai trouvé une activité qui me plaît et me fait rentrer un peu de sous (vu que je n’ai rien d’autre, c’est non négligeable !) mais j’ai déjà l’impression que ce ne sera pas l’activité que je vais faire toute ma vie. Du coup je me demande si « c’est grave » de savoir quel est notre grand projet mais je passer par d’autres qui n’ont rien à voir.
    Ah c’était facile le salariat et ses zéro remises en question chaque jour ahahaha !

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